Des vidéos de 1974 filmées par le photographe Bob Gruen refont surface: retour dans les 70’s quand Patti Smith débutait sur la scène punk-rock et déversait sa verve fougueuse sur les riffs de Lenny Kane.
1974, c’est 3 ans après les premières prestations de Patti Smith qui, le 10 février 1971, crachait ses premiers poèmes rimbaldiens accompagnée de la guitare de Lenny Kane à la Saint Mark’s Church. « Jesus died for somebody’s sins but not mine », scande encore maintenant sur scène la prêtresse punk. Le poing est levé, le visage est souriant et la voix s’élève avec passion. Avec Patti, le temps n’a d’effets que sur ses rides qui s’étirent.
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Les vidéos filmées par Bob Gruen ravivent alors cette époque de tous les possibles. On pense au Chelsea Hotel, quand Allen Ginsberg et ses comparses de la Beat Generation squattaient les petites chambres de l’hôtel. Ou à Robert Mapplethorpe, l’éternel amant et ami de Patti Smith, qui défrayait déjà la chronique à ses côtés quand le monde avait alors les yeux tournés vers Andy Warhol. Des enfants, juste des enfants, que la gloire guettait de près. Des jeunes artistes qui vivaient le New York des 70’s les bras aussi ouverts que leur esprit.
« I haven’t fucked much with the past, but I’ve fucked plenty with the future », Babelogue, Patti Smith.
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Les trois vidéos, floues mais incroyablement précieuses, évoquent déjà le style de Patti Smith, sa danse nonchalante et sa chemise blanche à la garçonne. Les fans qui l’ont vécu pourront sourire de nostalgie, les autres pourront imaginer plus encore ce que l’artiste avait -et a toujours- donné pour la musique.
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