Batteur sur quelques-uns des meilleurs albums du Thin White Duke, Dennis Davis est mort ce jeudi après une longue bataille avec le cancer.
Ce n’est certes pas le seul batteur avec lequel David Bowie a collaboré, celui-ci ayant changé maintes et maintes fois de personnel. Mais Dennis Davis s’est retrouvé derrière les fûts pendant ce qui restera gravé comme l’une des meilleures périodes de David Bowie, soit sur les albums Young Americans, Station to Station, Heroes, Low, Lodger et Scary Monsters. Il avait également tourné avec Bowie entre 1976 et 1978 et a participé à l’album berlinois d’Iggy Pop, The Idiot.
Originaire de Manhattan, Dennis Davis a enregistré des disques avec Roy Ayers, George Benson et Ronnie Foster dans les années 70, avant d’être embauché par Bowie en 1974. On l’a également croisé aux côtés de Stevie Wonder sur des morceaux comme Journey Through the Secret Life of Plants et Hotter Than July.
Le batteur a repris fonction dans le groupe live de David Bowie au début des années 2000, et a notamment joué sur sa dernière tournée, Reality Tour, en 2003.
Dans un hommage sur sa page Facebook, le producteur Tony Visconti parle du batteur comme de « l’un des plus créatifs avec lesquels j’aie jamais travaillé. (…) Il était un batteur jazz discipliné qui s’attaquait au rock avec une sensibilité jazz. Écoutez les breaks de batterie dans Black Out, sur l’album Heroes. (…) Il y fait sonner sa batterie comme s’il y avait deux musiciens. »
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La mort de Dennis Davis survient quatre mois après celle de David Bowie, lui aussi décédé d’un cancer.
Ci-dessous, un concert entier enregistré pour la télé allemande en 1978. Dennis Davis y officie évidemment derrière les fûts.
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