Couleur Café J1 : les top/flop

Swing jouait à domicile ce vendredi. © Couleur Café - Leen Van Laethem
Laurent Hoebrechts
Laurent Hoebrechts Journaliste musique

Démarrage sous le soleil pour Couleur Café. Premières impressions express.

Top

Swing
Sous la Fox Stage de Couleur Café, seul vrai chapiteau du festival, Swing jouait à domicile. Et, malgré un son parfois difficile à caler, le rappeur bruxellois a montré qu’il gérait l’art de la scène. Uniquement accompagné d’un batteur (Veeko Morlet), il a balayé ses deux EP et son album (l’excellent Au revoir, Siméon, paru l’an dernier) pied au plancher, sans vraiment de temps mort. Comme Disiz, un peu plus loin, Swing a ainsi montré qu’on pouvait élargir la case rap, sans forcément en sortir. Ce qui ne l’a pas empêché de ramener ses camarades de l’Or du commun – Loxley et Primero – en toute fin de concert. La cerise sur un gâteau, qui mériterait désormais d’être encore mieux garni sur scène, avec un full band.

Les eco-token
On le sait, dès cet été, tous les festivals du Royaume sont dans l’obligation de fonctionner avec des verres réutilisables. Ce qui nécessite donc un système de caution. A Couleur Café, pas besoin. Dès son entrée, chaque visiteur reçoit un token qui lui donnera droit à un gobelet. C’est seulement si le festivalier perd son jeton (ou le verre contre lequel il l’a échangé) qu’il devra repayer un demi-ticket boisson. Bien joué!

Flop

SiR
Affilié au label TDE (SZA, Schoolboy Q, jusqu’il y a peu Kendrick Lamar), l’Américain SiR est le roucouleur R&B qui manquait à cette première journée de Couleur Café. Miel vocal et pectoraux bien huilés au programme. Ce qui, sous le soleil couchant de la green stage, passe plutôt bien. Juste dommage que le pote d’Anderson .Paak soit venu solo, se contenant de miauler sur bandes. Ce ne sera pas le seul sur les scènes de l’été. Mais dans ce format-là soul-R&B, c’était un peu mince…

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Julian Marley
Comment tirer sa dread du jeu, quand on s’appelle Julian Marley, fils de Bob? Difficile. Julian a les nattes aussi longues que l’icône paternelle, récemment biopicisée, une gestuelle identique, des accents de voix similaires. Et même s’il tente d’ouvrir le jeu, son reggae ne s’éloigne jamais vraiment de sa formule la plus classique. Cela étant dit, avec son groupe – lui aussi fidèle aux canons basse, batterie, choeurs, guitare, claviers -, il sait y faire pour faire frémir la marmite jamaïcaine. Quitte à ressortir les évidences paternelles – Jammin, Exodus, etc.

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