Concours Circuit: l’interview speed dating d’In Lakesh
Le quintette téméraire d’In Lakesh clôt le chapitre des premiers rendez-vous de l’éliminatoire de Liège.
Un feu de camp improvisé, des vagues qui s’écrasent sur une journée d’été, une tente secouée par le vent, un regard dans le rétroviseur: In Lakesh, c’est le « clic » du déclencheur d’un Polaroïd qui déroule des souvenirs d’ailleurs, ensoleillés et mélancoliques à la fois, en anglais et en français. Nourris d’imaginaire beat, de grandes cartes du monde, de folk voyageuse et de pop-rock de chez nous, les cinq multi-instrumentistes ont vu du pays, à commencer par le nôtre: passés par le Botanique, les Beautés Soniques de Namur, le Verdur Rock, l’IncRock et le Grand Tremplin BW dont ils ont été les lauréats, ils s’apprêtent à visiter Liège et son Garage. Sous le bras, deux EP’s déjà – Albatros et Coma -, pièces d’un triptyque sonore qui décrit les trois âges de la vie et les tourments qui agitent chaque époque, de l’innocence à la maturité. Qu’il s’agisse de comptines douillettes ou de morceaux aux sonorités plus progressives, In Lakesh passe de l’un à l’autre, naturellement. Une fois n’est pas coutume, c’est le batteur Antoine Valvin qui passe à la barre pour représenter son groupe.
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À quel moment avec In Lakesh vous-êtes vous dit: « Là, on est vraiment un groupe »?
Autour d’une bière ou d’un café, pas forcément avec nos instruments en main. On est une bande, en fait, une bande de copains! Et c’est un peu la même chose qu’un groupe, au fond.
Quel artiste vous met tous d’accord, avec In Lakesh?
Je dirais Patrick Watson, même si ce n’est pas évident d’en trouver un qui nous lie vraiment, tous les cinq. Ou Radiohead… Enfin, Thom Yorke plus que Radiohead.
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Raconte-nous le pire concert du groupe à ce jour.
Le pire? Celui où je suis resté dans les chiottes très longtemps, alors qu’ils avaient déjà commencé l’intro et où Bertrand avait oublié qu’il devait faire la basse à un moment dans un morceau… et qu’elle était à l’autre bout de la salle. Il a dû quitter le plateau pour aller la chercher!
Dans quel festival rêvez-vous de jouer, avec In Lakesh?
À Woodstock?
Si tu pouvais choisir un réalisateur pour tourner l’un de vos clips, qui le dirigerait?
C’est pas évident, parce que j’en aime énormément. Ça se ferait à la rencontre, avec quelqu’un avec qui il y a un feeling. J’ai Danny Boyle, Terry Gilliam, Tarantino en tête, mais pour l’esthétique, je dirais Nicolas Winding Refn et pour la narration, Xavier Dolan.
Quel artiste te sort du lit les matins difficiles?
Je crois que c’est par période et en ce moment, c’est la B.O. d’Into the Wild, d’Eddie Vedder. Ca me pousse à aller voir ce qu’il se passe dehors.
Quelle est ta dernière acquisition musicale?
Le dernier album, c’est celui de The Cinematic Orchestra, je crois.
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Dans quelle salle de concert te rendrais-tu les yeux fermés?
Au Botanique. Et si les concerts ne sont pas beaux, la salle est belle, au moins!
À quoi ressemblerait l’affiche musicale parfaite, selon toi?
Ca rassemblerait tellement de monde! Le fameux Thom Yorke dont on parlait et tous les grands, Ray Charles, Stevie Wonder, D’Angelo,…
Quel est ton meilleur souvenir de backstage?
On a tendance, pour se réveiller avant un concert, à se taper un peu les uns les autres pour essayer d’activer tous nos carrefours énergétiques. Généralement, ça nous fait bien marrer! On fait pas mal les cons avant un concert, histoire de relâcher la pression. Ça, ce sont des bons souvenirs.
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Influences: Radiohead, Bon Iver, Patrick Watson
Date: 10 septembre 2016
Lieu: Le Garage à Liège
Autres participants: (Run) Sofa, Elle & Samuel, Le Centième Orkestra et Totm
Bonus: Il y a quelques mois, le festival Esperanzah! sortait un court-métrage engagé contre le traité transatlantique, dont Hakarl d’In Lakesh habillait le générique.
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