Concours Circuit: L’interview speed dating de Thyself

Au menu de cette encontre express avec la moitié des trublions de Thyself, drague beauf’, boulets sauce lapin et jeu d’acteurs nineties.

A un rock incisif, tout en riffs de guitare mélancoliques et féroces, Thyself a superposé une voix torturée à la Ryan Lott, pour un résultat aussi organique qu’émouvant. Thyself, en noir et blanc, en tout ou rien, c’est quatre sérieux gaillards, dont trois éléments sont si épris du son qu’ils en ont fait leur métier. Parmi eux, Ulysse Wautier (batterie et chant) et Benoît Petit (guitare) sont passés par la table de speed dating du Focus, avant d’investir la scène de la Maison des Jeunes de Tamines pour « tout rafler et gagner le Concours Circuit « , dixit le duo rigolard.

Est-ce que vous avez un sujet de dispute récurrent en répet’?

U.W.: Lui!

B.P.: Et tous les sujets qui me concernent! Je suis beaucoup trop nerveux que pour m’entendre au premier abord avec qui que ce soit… Mais après quelques disputes, ça va.

Dans quel film ou série auriez-vous aimé jouer?

U.W.: Dans Twin Peaks. En fait, je trouve qu’ils ne jouent pas très bien, un peu à l’ancienne… Du coup, c’est le genre de série dans laquelle j’aurais bien aimé jouer!

B.P.: Moi je suis trop peu cinéphile que pour avoir un quelconque avis à ce sujet, j’avoue… Mais peut-être Breaking Bad, parce que les gens y sont tous tarés.

Y a-t-il un mot ou une expression que vous détestez tout particulièrement?

B.P.: »Pour le coup »!

U.W.: Pour le coup, c’est quand même bien comme truc détestable. Pareil!

Dans quelle décennie auriez-vous aimé vivre?

U.W.: Moi, je suis bien maintenant! Je trouve qu’en tant que musicien, c’est vraiment cool de vivre dans cette époque, il se passe tellement de choses…

B.P.: J’aime assez bien la gueule qu’ils avaient dans les années ’30, mais je suis aussi bien maintenant.

Vous êtes coincés dans un bar-karaoké et la seule façon d’en sortir est d’accepter de chanter un morceau sur scène. Quel titre choisissez-vous?

B.P.: Pas d’échappatoire? Dans ce cas, Pour que tu m’aimes encore!

U.W.: Les Sardines de Patrick Sébastien.

Quel est votre dernier achat musical?

B.P.: Le dernier album d’Archive. Qui était mauvais.

U.W.: Moi je lui ai piqué l’album de Son Lux. Et c’était la folie, grosse révélation.

Un morceau pour vous sortir du lit les matins difficiles?

B.P.: Et bien Easy de Son Lux, tiens.

U.W.: J’allais dire la même chose! Pour une fois, on ne se dispute pas…

Vous pouvez dîner avec trois personnes, vivantes ou décédées. Qui se retrouve autour de la table?

U.W.: Jonny Greenwood. Même si je fais de la batterie personnellement, je trouve que c’est un guitariste de fou. J’aimerais bien causer un peu avec lui.

B.P.: Moi, Wes Borland, le guitariste de Limp Bizkit à l’époque. Le dernier… On va prendre un mort, non?

U.W.: Non, en speed dating, il faut répondre « Toi, bébé »! Oui, moi je réponds ça!

Si vous deviez manger le même plat, tous les jours, pour le reste de vos jours, il y aurait quoi dans votre assiette?

U.W.: Boulets sauce lapin!

B.P.: Aussi!

U.W.: C’est la folie.

Que est votre meilleur mensonge à ce jour?

U.W.: Dire « Oui Benoît, t’as raison »!

B.P.: Et moi, « Je m’excuse »!