Concours Circuit: L’interview speed dating de Redfish & Sunny’s

Le concours musical qui a notamment révélé Sharko et Billions of Comrade a cette année ouvert sa sélection à d’autres genres musicaux, comme le prouve la participation de ce duo electro pop.

Duo liégeois suppléé sur scène par deux autres musiciens, Redfish & Sunny’s est le résultat de la rencontre musicale de Renaud Huvelle et Sarah Ouhadid. Aux compositions instrumentales electro dream pop de Redfish est ainsi venue se greffer une voix fraiche, le tout comme une invitation à l’évasion sur fond de beats épurés d’inspiration lounge et ambient. Après la sortie de leur EP, Sweet Way et une belle série de concerts cet été, ils joueront à la Maison des Jeunes de Tamines dans le cadre du Concours Circuit. Rencontre express avec l’instigateur du projet et passionné de sons en tout genre, Renaud Huvelle.

As-tu une anecdote musicale liée à ton enfance à raconter?

Renaud Huvelle: J’ai fait du piano à l’académie, du solfège, tout ça. C’est le genre de truc qui forme! J’étais très jeune et toute mon enfance a été marquée par ces auditions de piano de fin d’année. Je me souviens que c’était les moments où j’ai été le plus stressé de toute ma vie! Même si au final, ça m’a aidé à affronter la scène de manière différente.

Ado, qu’écoutais-tu seul dans ta chambre?

A l’époque, j’étais plus dans le grunge, du style Nirvana, Silverchair, etc. J’étais plutôt rebelle, mais sans avoir non plus des idées très constructives sur la musique. C’est plus tard, après mes secondaires et pendant mes études d’ingé’ son à l’IAD que j’ai découvert pleins d’autres styles musicaux. Au départ, je n’étais pas très ouvert, du coup c’est à ce moment-là que j’ai commencé à trouver des idées et à faire de la musique plus électronique.

Dans quelle décennie aurais-tu aimé vivre?

Dans les années ’70! La musique était bien plus libérée qu’aujourd’hui.

Quel morceau choisis-tu au saut du lit?

Le dernier album de Bonobo.

Dans quelle salle, dans quel pays ou festival rêves-tu de jouer?

Au Coachella, sur une scène en plein soleil.

Quelle est la chose la plus embarrassante qui te soit arrivée sur scène?

Au début, avec le groupe, en concert c’était encore un peu du bricolage. J’ai pas mal de machines sur scènes, dont des pédales de guitare. Un soir, au lieu d’appuyer sur une pédale pour changer les effets de la guitare j’ai appuyé sur celle qui faisait « stop ». Tu sens la petite goutte de sueur qui tombe à ce moment-là. Heureusement, on a réussi à rattraper le coup!