Au programme de cette rencontre minutée, un hachis Parmentier, une instit’ de maternelle et Ella Fitzgerald.
Qui a dit qu’un rock-uppercut à tendances emo ne pouvait pas être groovy? Noisy Pride, c’est quatre trublions waremmiens, dont un sacré organe vocal aux cheveux couleur sirène, capable de s’approprier tant Hayley Williams que Dolly Parton. Le tout a du souffle, de la gueule dans les clips de ses reprises, et l’enthousiasme de ceux pour qui le plaisir en bande surpasse tout le reste. Après un EP fait maison, le groupe s’apprête à sortir son premier album, non sans aller se frotter auparavant aux autres groupes qui joueront le 19 septembre prochain dans le cadre du Concours Circuit. Rencontre express avec la moitié de Noisy Pride, Perrine Nahon (chant) et Georges Vigneron (composition et guitare).
Si le tube de Noisy Pride était un plat, on mangerait quoi à vos concerts ?
P.N.: Un hachis Parmentier! Un truc qui remplit bien, bien gras: de la bonne malbouffe qui fait plaisir!
Quel est votre dernier achat musical?
P.N.: Un album de Poliça.
G.V.: Moi c’était Jack White, Lazaretto en vinyle.
Quel groupe vous met tous d’accord après une répet’?
P.N.: Je pense qu’on peut dire que c’est Paramore. C’est un groupe avec une voix féminine, donc c’est en quelque sorte un modèle sur lequel on se base. En plus, ils ont un jeu de scène de dingue! C’est super efficace, même si musicalement, tout le monde dans Noisy Pride n’est pas fan…
G.V.: Mais en termes de live, de performance, d’efficacité dans les performances, on est d’accord.
D’ailleurs, c’est quoi votre sujet de dispute récurrent en répétition?
P.N.: Mon retard! Et puis je n’ai jamais ce qu’il faut! Je ne suis pas très carrée…
G.V.: Et puis l’album?
P.N.: C’est plus du stress, ça.
Dans quel pays, festival ou dans quelle salle rêvez-vous de jouer avec le groupe?
P.N.: Werchter, depuis qu’on a commencé. Maintenant on connaît beaucoup plus de festivals, donc peut-être qu’on irait chercher plus loin, mais Werchter c’est quand même la base du festival rock. Si on pouvait y aller, ce serait top!
Quel groupe ou artiste restera à tout jamais lié à votre adolescence?
P.N.: Hayley Williams! Elle me dicte ma conduite.
G.V.: L’adolescence c’est jusque quand? Allez, on va dire The Living End, avec Chris Cheney.
Quelle est la chose la plus précieuse que vous possédiez?
P.N.: Je dois dire que j’ai un nounours que je n’abandonnerais jamais!
G.V.: Je ne suis pas forcément matérialiste…
Une anecdote musicale liée à votre enfance à nous raconter?
P.N.: A chaque fois que je revois ma prof de maternelle, elle ne peut pas s’empêcher de me rappeler que déjà toute petite, je chantais à longueur de journée, même si ce n’était pas vraiment positif parce qu’on ne savait pas m’arrêter! C’est une anecdote que j’aime bien…
G.V.: Moi j’ai commencé la guitare sur Freaky Friday!
Si vous pouviez choisir une personnalité à mettre sur un billet de banque, on paierait en qui?
P.N.: Moi je mettrais Ella Fitzgerald.
G.V.: Dans ce cas, Ray Charles.
On vous donne 1 000 euros, là, tout de suite. Vous en faites quoi?
P.N.: 1 000 euros c’est peu! Je les mettrais sur mon compte épargne pour acheter une maison. J’investis dans le futur.
G.V.: J’achète du matos. Je ne sais pas encore quoi, mais je trouverai bien.
Influences: Paramore, Foo Fighters, Muse, Queens of the Stone Age.
Date: 19 septembre 2014.
Lieu: Maison des Jeunes de Chênée.
Autres participants: El Amor Prohibido, Forest Bath et Loïc Joseph.
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