Caba et JJ aux fourneaux, Josman au karaoké : les tops (et le fail) du 2e jour des Ardentes
Les festivaliers n’ont pas attendu Travis Scott pour s’enjailler. Voici quelques bonnes pioches du vendredi.
Les tops
Caballero & JeanJass
Aux Ardentes, pour leur show étiqueté High & Fines herbes, Caba & Jiji recevaient dans leur cuisine. Avec DJ Eskondo perché au-dessus du four (dont le timer indique évidemment 4 :20). Le temps de régler la bonne température (et de gérer quelques couacs techniques), et le trio va faire ce qu’il fait de mieux : livrer un concert à la fois fun, « divertissant », plein de second (troisième) degré, mais sans oublier pour autant les fondamentaux rap. Les morceaux de leur sérié à succès occupent logiquement l’essentiel de la setlist. Pour autant, les frères pétards du rap belge n’oublient pas leurs classiques Double Hélice (Dégueulasse). Surtout, ils sont parmi les rares à réussir à inviter les collègues sur scène. Sortiront notamment du four Rim’K, Roméo Elvis, Slimka, Limsa, Sopico et même Kaaris ! L’esprit collectif
Rae Sremmurd
Au même moment, sur la Big Eye, les frangins américains ont mis un joli souk. On a pu penser à un moment que la trajectoire du duo se résumerait à celle d’un one-hit wonder – Black Beatles – , emblématique d’une époque – le basculement de 2016. Auteurs d’un récent Sremm 4 Life de très bonne facture, Rae Sremmurd tient pourtant la longueur. En particulier sur scène, où ils n’hésitent jamais à mouiller le maillot.
Josman
Que Les Ardentes soient devenues le festival référence pour la scène rap française ne fait plus vraiment de doute. A Liège, l’enjeu est particulier, l’ambiance spéciale. Et Josman fait certainement partie de ceux qui ont pu le mieux le mesurer. Vendredi, le rappeur a pu à nouveau constater à quel point ses rimes mélancolico-lascives (le récent Tulum, Mexico) résonnent chez un public, qui fait régulièrement les chœurs (J’aime bien, comme un seul homme).
Le fail du jour
Louper Kaaris, venu rejouer son classique de 2013, Or noir. Comme d’hab, Instagram et les autres ont vite fait de s’emballer. Mais de sources concordantes, il nous revient que, sur la grande scène, le concert a en effet tenu toutes ses promesses. Une vraie célébration collective d’un artiste et d’un disque qui a changé la face du rap français. Same player, shoot again…
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