En 2017, avec son album Utopia, Björk imaginait la grande réconciliation entre la nature et la technologie. Cinq ans plus tard, on ne peut pas dire qu’on s’en soit vraiment rapproché… Soit. Entre-temps, l’Islandaise a “profité” de la pandémie pour revenir à ses racines, digérant la disparition de sa mère, et observant ses enfants quitter tout doucement le cocon familial. On trouvera des traces de ces différents événements dans Fossora, nouvel album attendu cet automne, destiné, selon l’intéressée, “aux gens qui ont transformé leur salon en piste de danse”. Zigzaguant entre musique expérimentale et dépouillement naturaliste, instruments à vent et rythmes reggaeton décalés (voire carrément gabber -la contribution du duo indonésien Gabber Modus Operandi), Björk continue d’être cette fabuleuse anomalie pop.

Avec Fossora, Björk revient à ses racines
Laurent Hoebrechts
Journaliste musique
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