Monolithe Noir

« Moira »

Sombre et relativement minimaliste, un peu kraut ( Lichens), un peu trip hop ( Blinded Folded), le deuxième album de Monolithe Noir (lire l’interview page 24) est un disque fascinant. Spécialiste du synthé modulaire, Antoine Pasqualini s’en sert pour dessiner les paysages d’un futur qu’on imagine hostile et désertique. L’homme (et les femmes) n’y ont pas disparu de la surface de la Terre. Ils y chantent même, qu’ils s’appellent Peter Broderick, Élise Dutrieux ou Rozi Plain. L’ambiance n’en est pas moins post-apocalyptique. Il y a de la matière, des batteries déconstruites, des tapements de doigts, du futurisme de l’ailleurs ( Amok) et beaucoup de sons non identifiables sur cette hypnotique odyssée. Captivant.

Distribué par Kowtow Records.

8

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content