OK, d’accord, à chaque nouvel album, c’est un peu la même rengaine – « le meilleur McCartney depuis Band On the Run « , « le digne successeur de Flowers In the Dirt « , et autres enthousiasmes du genre, toujours un peu trop grandiloquents que pour être tout à fait honnêtes. Il n’empêche: cinq ans après New, le nouveau Egypt Station s’annonce comme une toute bonne cuvée. À 76 ans, et avec une voix qui montre de plus en plus ses limites, l’oncle Paulo n’a évidemment plus l’ambition de révolutionner la pop music, comme il a pu le faire avec son petit groupe de Liverpool. Mais, à l’instar des deux premiers singles lâchés cet été, le Beatle maximo a toujours pour lui l’élégance des mélodies limpides, et la politesse du refrain qui séduit l’oreille, plus qu’il ne la force.
Egypt Station, chez Capitol.