Love, Death & Robots (volume 3)

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En garçon réglo, David Fincher semble décidé à honorer son contrat avec Netflix. Alors revoilà une livraison de Love, Death & Robots. On retrouve donc ce festival de courts métrages d’animation, ses petits logos malins et cet esprit SF teinté d’horreur. Bonne surprise: on retrouve aussi les trois robots moqueurs du volume 1. On en saura un peu plus sur la disparition de l’espèce humaine… Comme pour les saisons précédentes, on s’extasie devant la qualité des images de synthèse et de l’animation, souvent bluffantes. Fincher pousse le dévouement à réaliser un des épisodes, Bad Traveling, haletante et cruelle virée en mer en compagnie de pirates assaillis par un crabe géant. Allergiques au gore s’abstenir. On retiendra aussi The Very Pulse of the Machine, balade hallucinée sur une lune étrange aux dessins superbes, ou encore le potache Mason’s Rats pour son final inattendu. Les épisodes sont variés et on ne s’ennuie pas dans ce qui pourrait bien être le meilleur volume des trois. Mais avec ses thèmes science-fictionnels ultra-classiques (apocalypse, survie, sursaut des machines et… plus trop de love!) rabâchés encore et encore, la série risque tout de même -si ce n’est pas déjà le cas- de rapidement tourner en rond. Il est peut-être temps pour Fincher de plutôt nous offrir un successeur à l’enthousiasmant Mank.

Une série créée par Tim Miller et David Fincher. Avec Rosario Dawson, Mackenzie Davis, Craig Ferguson. Disponible sur Netflix.

7

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