« The Boy Named If »
Sur son 32e album studio, Costello confirme qu’il n’est pas seulement le champion des lyrics vinaigrés et misanthropes: rarement il a autant proposé des musiques aussi âpres voire « crapuleuses ». À l’instar de la première chanson, la plus punk de Costello depuis 1977-1978. Mais au fil des treize titres, Costello & Co stabilisent une zone où la voix d’Elvis rejoint de flamboyantes guitares hendrixiennes, comme dans l’archi-psychédélique What If I Can’t Give You Anything But Love?, titre qui donne le tempo d’un son à la fois rebelle ( Mistook Me for a Friend) et coeur d’artichaut ( Paint the Red Rose Blue). Pour l’une des réussites discographiques majeures du binoclard suprême. À commencer par l’impeccable The Man You Love to Hate.
Distribué par Universal.
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