Dreaming Walls: Inside the Chelsea Hotel
Un tas d’artistes y ont fait escale. Quand il ouvre ses portes en 1883 à Manhattan, dans l’ancien quartier des théâtres, le Chelsea Hotel est avec ses douze étages au style victorien et gothique l’immeuble le plus haut de New York. Après une rapide faillite, le bâtiment rouvre en 1905 et commence à accueillir les clients pour de longs séjours. Intellectuels, écrivains, peintres, acteurs, chanteurs le transformeront en poumon de la vie culturelle new-yorkaise. Jusqu’à devenir dans les années 60 un emblème de la contre-culture. Ce n’est pas ce passé mythique peuplé par Patti Smith, Jack Kerouac, Janis Joplin, Bob Dylan et autre Sid Vicious que raconte Dreaming Walls, mais bien l’engloutissement des lieux par la grande et gloutonne machine capitaliste. En mai 2011, l’hôtel a été vendu au promoteur immobilier Joseph Chetrit pour 80 millions de dollars. Quelques mois plus tard, il cessait de prendre des réservations pour commencer les rénovations, mais les résidents de longue date demeuraient dans l’édifice. La Française Maya Duverdier et la Belge Amélie Van Elmbt sont allées à la rencontre de la chorégraphe octogénaire Merle Lister, du gourou Baba, de la performeuse transgenre Rose Wood ou encore de Bettina, la personne la plus âgée de l’immeuble. Un docu hanté par d’illustres fantômes projetés sur les murs en travaux.
Documentaire de Maya Duverdier et Amélie van Elmbt.
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