DeepWell, le bon médoc
Il y a un an, Stilstand d’Ida Hartmann a prouvé que la représentation de la santé mentale dans le jeu vidéo a évolué à pas de géant ces dernières années. Objet de détournements thérapeutiques, le gaming commercial alimente également des pratiques psychanalytiques de quelques thérapeutes en France. Cette boucle vertueuse qui tourne le dos à la vacuité culturelle du serious gaming a redémarré de plus belle à la GDC de San Francisco. S’alliant à l’ingénieur Ryan Douglas, Mike Wilson y a en effet annoncé le lancement officiel de DeepWell. Conscient qu’ Animal Crossing, Doom Eternal et autre Among Us ont atténué le manque de contacts sociaux en temps de Covid, le vétéran de l’industrie gaming entend rassembler des bonnes pratiques de game design pour la santé mentale via ce nouveau label. La structure notamment entourée de neuropsychologues et de développeurs comme Lorne Lanning (le créateur de L’Odyssée d’Abe!) n’a pas encore annoncé de projet concret. L’engagement de Wilson pour la santé mentale est toutefois connu de longue date, depuis le suicide d’un de ses proches. Son savoir-faire éditorial devrait en outre lui amener un bon karma. Wilson a en effet commercialement accompagné les sorties de Doom et Quake dans les années 90. Mais il a également cocréé Devolver, éditeur majeur du jeu vidéo indé ( Fall Guys, Gods Will Be Watching, Broforce, The Talos Principle…).
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