Chronosquad – T. 6: Chapeaux melons et hordes de Huns
On pensait que la très bonne série de science-fiction imaginée par Albertini et Panaccione se clôturerait en quatre épisodes. C’était sans compter sur les éditions Delcourt, qui ont décidé de rallumer le sapin pour notre plus grand plaisir. Il faut dire que l’idée géniale de base qu’est l’ouverture du voyage temporel au tourisme offre une pléthore de possibilités. Ce deuxième cycle entamé avec le tome 5 ne fait pas baisser le régime, malgré une certaine installation dans la durée, inhérente au format feuilleton. Pour les absents, les chronosquads sont le corps de police qui gère les tracas -voire plus- des voyageurs temporels. Dans le cycle précédent, cette police était tombée sur un réseau mafieux de traite d’êtres humains. Ce nouveau cycle fait apparaître que cette obscure entreprise propose carrément d’aller s’installer définitivement dans la Préhistoire lointaine, histoire de pouvoir respirer un air pur et de fuir d’hypothétiques pandémies à venir… L’autre affaire qui occupe nos policiers futuristes est la « désépoc »: l’installation dans une autre époque d’agences touristiques offrant des voyages temporels, échappant ainsi aux lois du XXIe siècle. Ces agences envoient des touristes au Ve siècle, directement dans les bras d’Attila. Les deux auteurs parviennent à complexifier leur univers sans perdre la pêche qui caractérisait le début de la saga.
De Giorgio Albertini et Grégory Panaccione, éditions Delcourt, 168 pages.
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