Faisant fi des convenances, les écrivains ont depuis toujours défié les conventions morales et les codes établis. Retour en dix étapes sur ces romans qui ont fait scandale.
Roman de Gustave Flaubert (1857), éditions Folio, 544 pages.
Condamné pour immoralité en raison de la représentation de l’adultère et de la critique des mœurs bourgeoises.
Poésie de Charles Baudelaire (1857), éditions Le Livre de Poche, 416 pages.
Condamné pour outrage à la morale publique à cause de ses poèmes sur l’érotisme et le spleen.
Roman de D. H. Lawrence (1928), éditions Folio, 544 pages.
Banni pour son langage explicite et ses scènes sexuelles détaillées.
Roman de Henry Miller (1934), éditions Folio, 480 pages.
Interdit pour obscénité en raison de son langage cru et ses descriptions sexuelles.
Roman de Vladimir Nabokov (1955), éditions Folio, 544 pages.
Jugé obscène pour son thème controversé d’une relation entre un homme adulte et une jeune fille.
Roman de Salman Rushdie (1988), éditions Folio, 752 pages.
Provoque de vives réactions et des appels au meurtre de l’auteur dans les pays musulmans où il est accusé de blasphème envers l’islam.
Roman de Bret Easton Ellis (1991), éditions Robert Laffont/Pavillons, 456 pages.
Critiqué pour sa violence extrême et ses descriptions cliniques de meurtres.
Roman de Catherine Millet (2001), éditions Points, 264 pages.
Déchaîne les réactions pour ses descriptions crues et détaillées de la sexualité féminine.
Roman de Michel Houellebecq (2015), éditions Flammarion, 304 pages.
Accusé de promouvoir des idées islamophobes en imaginant une France dirigée par un parti musulman.
Roman de Jeanine Cummins (2020), éditions 10/18, 576 pages.
Critiqué pour appropriation culturelle et une représentation jugée stéréotypée des migrants mexicains.