ROMAN | Imaginez que vous trouviez un téléphone portable dans le métro. Et que là, un message s’affiche disant: « Tu veux jouer? »
C’est ce qui est arrivé à Henrik Pettersson, un petit malfrat de 30 balais. Au début, il cliqua sur « non ». Mais le message se répéta. Henrik pensa qu’un de ses potes cherchait à lui faire une blague. Et il finit par cliquer sur « oui »… Première épreuve: piquer le parapluie rouge d’un mec avec un imper clair, avant qu’il n’arrive à la gare. Fastoche! Oui, mais c’est sans compter avec l’esprit tordu et machiavélique de l’initiateur de ce jeu dangereux! Mine de rien, l’utilisateur de ce portable infernal va s’enliser dans un cercle vicieux. Et il va gagner quoi avec ça? Des points qui lui permettront par exemple d’utiliser le téléphone de manière illimitée, aussi longtemps qu’il jouera le jeu. Tentant, non? Parallèlement à l’histoire de Pettersson, on suit celle de Rebecca Normen, une personne rationnelle, exerçant le « doux métier » de garde du corps. Tout baigne pour elle jusqu’au jour où elle trouve des mots menaçants dans son casier. Des sales petits mots prouvant que l’auteur connaît ses secrets les plus profonds… Et bien sûr les destins de Rebecca et Henrik vont se croiser. Au-delà du suspense, ce roman est aussi une mise en garde contre les pièges et les manipulations possibles de l’homme par la technologie. Un suspense qui prend aux tripes, servi par un style qui swingue! Allez, go!
LE JEU, DE ANDERS DE LA MOTTE, ÉDITIONS FLEUVE NOIR, TRADUIT DU SUÉDOIS PAR CARINE BRUY, 422 PAGES.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici