Les 5 albums qu’il ne fallait pas louper cet été

L’été, saison discographiquement morte? Du tout! Avant de foncer sur la rentrée, voici cinq albums qui ne sont pas passés inaperçus ces dernières semaines, du nouveau chef-d’oeuvre d’Anohni au retour de Blur

Anohni & the Johnsons, « My Back Was A Bridge For You To Cross »

« … Profondément marqué par le What’s Going On de Marvin Gaye, My Back Was a Bridge for You to Cross a été fabriqué avec le producteur Jimmy Hogarth notamment connu pour son travail avec Amy Winehouse, Sia, Duffy et Tina Turner. Il y a clairement une vibe soul sur ce disque d’Anohni, nettement moins dépressif que ceux de ses débuts. My Back Was… est un album beau, fort et tendre, plein de symboles et d’empathie. Il parle d’inégalité, d’acceptation, d’aliénation, de cruauté, d’écocide, de dévastation. Mais après Hopelessness (2016) et ses rythmes électroniques sur lesquels elle condamnait impitoyablement les injustices récurrentes, Anohni prône ici la nécessité du pardon… » (J.B.)

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Amaarae, « Fountain Baby »

« … Sur son second album, l’artiste qui a grandi entre le Ghana et les Etats-Unis, passent de la même manière son temps à établir des ponts. Avec sa voix pincée (rappelant éventuellement celle de Nicolette ou Janet Jackson), elle se lance dans un slalom fascinant. Entre pop et afrobeat (Co-Star), r’n’b et rock (Sex, Violence and Suicide ou Come Home To God), rappelant parfois les productions mutantes d’un Timbaland (Counterfeit), poussant ses recherches jusqu’au flamenco ou dans les musiques folk traditionnelles japonaises. » (L.H.)

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Blur, « The Ballad of Darren »

Plus de 30 ans après ses débuts, Blur n’est plus forcément la priorité absolue de ses quatre membres – a fortiori pour Albarn qui n’a cessé de multiplier les projets (Gorillaz, Africa Express, B.O., etc). Mais il est devenu une sorte de trésor commun, à préserver et chérir. A cet égard, The Ballad of Darren n’aura probablement pas le même impact que The Great Escape, 13 ou Think Tank à leur sortie. Mais, du single St Charles Square en mode nineties, au vague à l’âme de The Heights, ce n’est toujours pas l’album qui viendra entacher une discographie parmi les plus passionnantes et attachantes du rock anglais. (L.H.)

    

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Luidji, « Saison 00 »

Après le succès à combusion lente de son premier album Tristesse Business : Saison 1, en 2019, et un EP en 2020 (Boscolo Exedra), le rappeur parisien revient aujourd’hui non pas avec une suite, mais bien un prequel. Le ton est toujours aussi personnel. Mais le récit s’intéresse ici davantage à l’enfance et l’adolescence d’un gamin qui n’aimait ni sa « tête », ni ses « cheveux », d’une famille « seuls pauvres dans une ville de riche ». Jusqu’à se demander au bout du compte : « suis-je un homme ou juste une somme de problèmes existentiels?» (Joueur 1). Pour accompagner ce spleen, les productions, intégralement prises en main par Ryan Koffi, font preuve d’une musicalité soul-pop-r&b somptueuse. Ecrin idéal pour un rap intimiste, capable de citer du Michel Fugain (Fais comme l’oiseau sur Cabine) sans paraître niais, ou de remuer en susurrant des motto aussi simples que « N’essaie pas de tout maîtriser ». Superbe. (L.H.)

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Noname, « Sundial »

Après avoir marqué les esprits avec une mixtape (Telephone) et un premier album (Room 25, en 2018), la rappeuse de Chicago a pas mal tergiversé : allait-elle persévérer dans une industrie musicale qui a toujours autant de mal avec les voix dissidentes? Noname a finalement décidé de repartir au combat. Sur une musique toujours aussi suave, entre rondeurs jazz et douceur (neo) soul, elle continue de grincer des dents, l’humour tongue-in-cheek servant à mieux pointer, à la fois les contradictions d’une société capitaliste tyrannique, mais aussi ses propres paradoxes. (L.H.)

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