Le Libertine fête ses 3 ans

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FocusVif.be Rédaction en ligne

Producteur house et techno en vue, l’Anglais Duke Dumont compte notamment Laurent Garnier et Erol Alkan parmi ses fans. Le 12 octobre, il viendra souffler les trois premières bougies du Libertine Supersport à Bruxelles.

Votre vrai nom est Adam Dyment.

Duke Dumont: Correct. J’ai voulu créer un alter ego pour pouvoir bien séparer musique et vie quotidienne. Je trouve super d’entendre 2000 personnes scander ‘Duke’ comme des malades. S’ils criaient mon vrai nom, mon ego pourrait en prendre un coup.

Est-ce que la célébrité est importante pour vous, enfin, pour Duke?

En réalité, je ne me préoccupe pas trop de la promo. Je trouve dommage que les firmes de disque évaluent toujours un succès uniquement à partir de l’argent qu’il rapporte. A mes yeux, il existe deux sortes de DJ’s: ceux qui le font pour le fric, et ceux qui veulent surtout proposer une musique intéressante. Je me compte dans cette dernière catégorie, même si je dois faire aussi parfois des concessions pour pouvoir m’en sortir.

D’où vous vient votre passion? De quand date-t-elle ?

Quand j’étais ado, Playstation a sorti Music 2000, un jeu qui permettait également de sampler des CD’s. C’était très basique, mais je trouvais super de ne pas avoir besoin de matériel super cher, comme dans un studio. C’était il y a 15 ans. Entre-temps j’ai quand même claqué pour un bon millier de livres en matériel (rires)

Le 12 octobre, vous serez de passage à Bruxelles. À quoi peut-on s’attendre?

Je vais surtout jouer ma propre musique -j’ai sorti l’an dernier une série d’EP’s- mais à côté de ça, je jouerai naturellement la musique de club que j’aime, principalement de la techno et de la house. J’espère que je trouverai les bonnes personnes pour danser; un public qui soit aussi passionné de musique. Je suis déjà venu en Belgique, il y a 4 ans. J’étais alors bien saoul. La seule chose dont je me souviens est d’avoir joué dans un château abandonné. Très étrange.

Il y a quelques années, vous avez quitté Londres pour la campagne.

Quand j’habitais à Londres, j’avais le nez sur des murs de béton du matin au soir. À en devenir claustrophobe. Aujourd’hui, si je regarde dehors, je vois des bois et des champs, à l’infini. Cela étant dit, Londres reste pour moi une sorte d’amante: je peux lui rendre visite quand j’en ai envie, et la quitter quand j’en ai marre.

Le clubbing est-il une activité saine?

Cela dépend entièrement de vous. J’ai des amis qui ne boivent jamais et restent toujours clean. Malheueusement, je ne fonctionne pas tout à fait comme cela. Je n’ai pas fait un break pour rien -j’ai eu des problèmes aux poumons et aux reins. Parfois dans la vie, vous devez chercher les extrêmes, et à d’autres moments il est temps de trouver un bon équilibre. Si c’est possible, je voudrais bien être encore derrière mes platines dans 10 ans.

Andreas Ilegems

Libertine Supersport, ce vendredi 12 octobre au Ciné Mirano, Bruxelles. Avec Infinity Ink, Blond-Ish, Duke Dumont… Infos: www.libertinesupersport.be

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