La Chasseuse de trolls

Au nord de la Suède, au-delà du cercle polaire, vit Susso, jeune femme passionnée par l’étude de créatures dont l’existence n’a pas encore été prouvée scientifiquement. Ce virus lui a été transmis par son grand-père aviateur et photographe qui a ramené de l’une de ses expéditions l’image aérienne d’un ours chevauché par un être anthropomorphe. La petite fille baignée dans les légendes nordiques est donc devenue cryptozoologue et s’emploie, entre deux boulots alimentaires, à recueillir toute information concernant des animaux fantastiques. À quelques centaines de kilomètres plus au nord, une petite communauté recluse dans une ferme semble justement abriter la tanière de trolls. Ces derniers, qui semblent avoir une prédilection particulière pour les petits enfants, commencent à s’aventurer plus gaillardement dans le village, à retourner des voitures, et à tuer… L’histoire est une quête de fantastique qui tourne au cauchemar; reste la forme: alternant habilement thriller et horreur, le journaliste et critique littéraire suédois Stefan Spjut nous entraîne dans un récit étrangement réaliste, premier tome d’un diptyque qui livre lentement les secrets qui animent chacun de ses personnages -hommes et presque humains. À suivre.

De Stefan Spjut, éditions Actes sud, traduit du suédois par Jean-Baptiste Coursaud, 640 pages.

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