Avec sa durée monstre approchant les 3 heures, ses décors dignes d’installations d’art contemporain et sa galerie de super-vilains aux gueules et aux accents pas possibles, le quatrième chapitre de la franchise vengeresse à la gloire du génie mono-expressif de Keanu Reeves érige l’outrance et la démesure absolues en principes cardinaux. Ballet d’action furieusement chorégraphié entre New York, Berlin, Osaka et Paris, le film, qui s’amuse à retourner certains alliés de John Wick, l’insaisissable excommunié pop, contre lui (et vice versa), embrasse à ce point le ridicule qu’en un sens il le transcende. Pour le coup, il l’explose, même. En IMAX, le spectacle, véritable orgie graphique et sonore, est à peu près total.
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