Critique | Musique

House of Love : She paints words in red

Philippe Cornet
Philippe Cornet Journaliste musique

Une première phase de carrière (1986-1993) avait prouvé le talent farouche de ce groupe anglais progressivement paralysé par les tensions internes, les drogues et le caractère « compliqué » du chanteur/ compositeur Guy Chadwick.

Un disque de retour en 2005 avait exposé l’inspiration encore vivace de HOL et celui-ci la confirme via une sonorité plutôt mellow, les guitares pastels de Terry Bickers sous-tendant idéalement les intonations feutrées de Chadwick. La vibration insulaire d’antan revient hanter l’un ou l’autre titre plus charnu mais c’est dans la mélancolie que s’épanouissent au mieux les sensations de la musique, comme dans le catchy Holy River et le beatlesien Never Again. Un bel album.

PH.C.

Distribué par Cherry Red Records ***

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