Génération Spoutnik: l’âge d’or de la science-fiction

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En octobre 1957, les signaux émis par Spoutnik 1, le premier satellite soviétique en orbite, fascinent la planète. Les Russes semblent avoir gagné la course à l’espace, prenant les Américains de vitesse. Les sixties, années optimistes où tout peut arriver, seront celles de l’innovation, d’une foi sans borne dans le progrès technique et d’espérances incroyables quant au futur. Les débuts de la conquête spatiale ont titillé l’imagination des artistes et ont été accompagnés d’une nouvelle culture populaire. Qu’elle se décline dans la littérature, la bande dessinée, le cinéma ou les séries télévisées. Génération Spoutnik: l’âge d’or de la science-fiction revient sur l’histoire d’une certaine SF. Il se promène chez un futurologue du monde germanophone et sa maison de demain. Se fait l’ascenseur de l’Atomium. Puis raconte la série Mister Terrific (le héros avait trois pilules qui lui donnaient une force supérieure), le robot jouet Mr. Machine, la première BD de science-fiction allemande Nick l’astronaute ou encore les aventures de Valérian et Laureline… Très germano-français, le documentaire d’André Schäfer et Jonas Niewianda vole de Charles Paul Wilp, qui créait en apesanteur et avait un projet d’école d’art dans l’espace, à la Barbarella de Jean-Claude Forest incarnée par Jane Fonda. Le tout en parlant musique (The Spotnicks, The Tornados), littérature et architecture.

Documentaire d’André Schäfer et Jonas Niewianda.

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