À Londres, Elton John dévoile son impressionnante collection de photos

Une image surréaliste d’Elton John, prise à New York, par laquelle le flamboyant David LaChapelle démontre une fois de plus sa capacité à fusionner pop, glamour et satire, quelque part entre sérieux et ton badin. © David LaChapelle, Elton John: Egg On His Face, New York, 1999 © David LaChapelle

À Londres, au prestigieux Victoria and Albert Museum, Elton John prouve son excellent goût à travers un échantillon de son énorme collection de photographies.

Avec son mari David Furnish, la légende de la pop britannique Elton John a commencé à collectionner des œuvres d’art, dont ces photographies, dès 1990 après une énième cure de désintoxication. Pour l’auteur-compositeur aux 300 millions d’albums vendus dans le monde, cette nouvelle passion lui a permis de mettre à distance ses tendances autodestructrices. En tout, ce sont plus de 300 tirages issus d’une collection qui en compte plus de 7 000 qui sont exposés ici.

Fragile Beauty (à voir jusqu’au 6 janvier au Victoria & Albert Museum de Londres) rassemble des clichés des stars de la discipline parmi lesquelles Robert Mapplethorpe et Nan Goldin… Le cliché glaçant signé Richard Drew d’un homme se jetant le 11 septembre 2001 d’une des deux tours prêtes à s’effondrer. Le portrait exubérant, capturé par David LaChapelle, du rappeur 2Pac recouvert d’une mousse savonneuse. Ou encore les jumelles fantomatiques photographiées par Diane Arbus dans le New Jersey des années 1960 et qui ont inspiré Stanley Kubrick pour The ShiningLe parcours enchaîne les images iconiques, imprimées dans la rétine collective.

Chez Ryan McGinley, les couleurs explosent, libres et sauvages à l’image de ses personnages jouissant, sans gêne, de l’instant présent. Les cheveux de cette jeune femme forment sa couronne de rébellion. Elton John sait qu’en musique comme en photo, il y a toujours une part laissée à la chance et au hasard. L’intelligence est de les saisir.

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Dakota Hair, Ryan McGinley, 2004 Chez Ryan McGinley, les couleurs explosent, libres et sauvages à l’image de ses personnages jouissant, sans gêne, de l’instant présent. Les cheveux de cette jeune femme forment sa couronne de rébellion. Elton John sait qu’en musique comme en photo, il y a toujours une part laissée à la chance et au hasard. L’intelligence est de les saisir.

Poppy, Robert Mapplethorpe, 1988
De Robert Mapplethorpe, Fragile Beauty donne à voir les portraits de ses proches à la beauté froide et cérébrale, ses gros plans de corps masculins à l’homo­érotisme palpable. Mais aussi ces coquelicots délicats conçus comme des natures mortes, des memento mori fragiles.

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Poppy, Robert Mapplethorpe, 1988 De Robert Mapplethorpe, Fragile Beauty donne à voir les portraits de ses proches à la beauté froide et cérébrale, ses gros plans de corps masculins à l’homo­érotisme palpable. Mais aussi ces coquelicots délicats conçus comme des natures mortes, des memento mori fragiles.

Versace Dress (Back View), Herb Ritts, 1990 
Elton John a commencé par collectionner les photos de mode en noir et blanc. L’exposition s’ouvre sur ces images sensuelles et sophistiquées, comme celle réalisée par Herb Ritts, avec son fétichisme reconnaissable pour les forts contrastes en noir et blanc, les arrière-plans simples etla lumière du soleil californien.

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Versace Dress (Back View), Herb Ritts, 1990 Elton John a commencé par collectionner les photos de mode en noir et blanc. L’exposition s’ouvre sur ces images sensuelles et sophistiquées, comme celle réalisée par Herb Ritts, avec son fétichisme reconnaissable pour les forts contrastes en noir et blanc, les arrière-plans simples etla lumière du soleil californien.

Chez Ryan McGinley, les couleurs explosent, libres et sauvages à l’image de ses personnages jouissant, sans gêne, de l’instant présent. Les cheveux de cette jeune femme forment sa couronne de rébellion. Elton John sait qu’en musique comme en photo, il y a toujours une part laissée à la chance et au hasard. L’intelligence est de les saisir.

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Dakota Hair, Ryan McGinley, 2004 Chez Ryan McGinley, les couleurs explosent, libres et sauvages à l’image de ses personnages jouissant, sans gêne, de l’instant présent. Les cheveux de cette jeune femme forment sa couronne de rébellion. Elton John sait qu’en musique comme en photo, il y a toujours une part laissée à la chance et au hasard. L’intelligence est de les saisir.

Poppy, Robert Mapplethorpe, 1988
De Robert Mapplethorpe, Fragile Beauty donne à voir les portraits de ses proches à la beauté froide et cérébrale, ses gros plans de corps masculins à l’homo­érotisme palpable. Mais aussi ces coquelicots délicats conçus comme des natures mortes, des memento mori fragiles.

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Poppy, Robert Mapplethorpe, 1988 De Robert Mapplethorpe, Fragile Beauty donne à voir les portraits de ses proches à la beauté froide et cérébrale, ses gros plans de corps masculins à l’homo­érotisme palpable. Mais aussi ces coquelicots délicats conçus comme des natures mortes, des memento mori fragiles.

Versace Dress (Back View), Herb Ritts, 1990 
Elton John a commencé par collectionner les photos de mode en noir et blanc. L’exposition s’ouvre sur ces images sensuelles et sophistiquées, comme celle réalisée par Herb Ritts, avec son fétichisme reconnaissable pour les forts contrastes en noir et blanc, les arrière-plans simples etla lumière du soleil californien.

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Versace Dress (Back View), Herb Ritts, 1990 Elton John a commencé par collectionner les photos de mode en noir et blanc. L’exposition s’ouvre sur ces images sensuelles et sophistiquées, comme celle réalisée par Herb Ritts, avec son fétichisme reconnaissable pour les forts contrastes en noir et blanc, les arrière-plans simples etla lumière du soleil californien.

Magnifiquement présentée, l’exposition commence par les photos de mode des sommités que sont Richard Avedon, Helmut Newton ou encore Irving Penn. Avant d’enchaîner avec les portraits splendides d’icônes au destin tragique tels Marilyn Monroe, Chet Baker ou James Dean. Aussi émouvante soit-elle, la collection ne démontre jusque-là rien d’une grande originalité et donne presque l’impression de feuilleter l’album Panini d’un millionnaire. Changement d’ambiance toutefois dès l’espace intitulé “Atlanta -Elton John a possédé une maison dans cette ville de Géorgie pendant 30 ans. 
La série composée des clichés obsédants de Ralph Eugene Meatyard, Sally Mann, William Eggleston et Alec Soth dresse le portrait fascinant de la culture gothique du sud des États-Unis. Fascinant aussi, le segment dédié à une photographie plus abstraite (les paysages flous de Hiroshi Sugimoto, les plexiglas de Wolfgang Tillmans). Le parcours prend davantage de gravité encore avec les travaux contemporains de 
Thomas Struth et Zanele Muholi.

Construite avec beaucoup d’amour, d’érudition et des moyens considérables, Fragile Beauty se visite comme un cours rapide sur l’Histoire de la photographie d’après-guerre, un voyage épique et exaltant combinant glamour, euphorie, douleur et mélancolie. À l’image au final de celui qui en est l’initiateur.

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