Eh Pepsi! Il est où mon avion?

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L’histoire avait plusieurs fois fait le tour des médias américains: au beau milieu des 90’s, Pepsi, alors en pleine “guerre des colas” (Pepsi et sa coolitude, contre Coca, leader des ventes), lance un catalogue pour fidéliser les teenagers. Il faut 75 points pour s’offrir un t-shirt, 175 pour des lunettes de soleil, etc. Le spot télé se termine sur un jeune homme qui débarque au lycée en… avion de chasse! Mise à prix: 7 millions de points, et aucun petit astérisque précisant d’éventuelles clauses à l’horizon. Pour John Leonard, 21 ans, c’est un choc. Il va tout faire pour acquérir l’engin. Il contacte Todd, un ami entrepreneur, prêt à investir dans le projet. Ayant remarqué qu’on peut acheter directement des points sans avoir à se payer des canettes de Pepsi par millions (4,3 pour être précis), ils envoient un chèque de 700 000 dollars, et attendent leur jet. Comme disent les Américains, les deux amis n’ont pas l’intention “d’accepter un “non” (et deux packs de canettes Pepsi gratuits) en guise de réponse”… Grâce, notamment, à une narration enlevée, ce conte a priori absurde et au fort parfum de David contre Goliath captive d’emblée. On craint le pire lorsque nos doux rêveurs font appel au sulfureux homme de loi Michael Avenatti, résolu à faire vaciller le colosse des boissons à bulles quoiqu’il en coûte… Mais Eh Pepsi! Il est où mon avion? dessine aussi, en filigrane, l’histoire d’une belle amitié.

Une mini-série créée par Andrew Renzi. Avec John Leonard, Todd Hoffman, Michael Patti. Disponible sur Netflix.

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