Twilight – Chapitre 1: Fascination

Ce premier épisode de la saga Twilight reste, d’assez loin, le meilleur à ce jour. Les producteurs ont eu le nez creux, en adaptant la série romanesque de Stephenie Meyer, vendue à plus de 100 millions d’exemplaires dans le monde.

Ce premier épisode de la saga Twilight reste, d’assez loin, le meilleur à ce jour. Les producteurs ont eu le nez creux, en adaptant la série romanesque de Stephenie Meyer, vendue à plus de 100 millions d’exemplaires dans le monde. La réalisatrice du très pertinent Thirteen, un des films sur l’adolescence les plus lucides de ces dernières années, a su donner une réalité à cette histoire de jeune fille de 17 ans tombant follement amoureuse d’un garçon de son lycée qui s’avère être… un vampire. Kristen Stewart incarne Isabella Swan, l’adolescente venant tout juste de déménager pour vivre avec son père dans un petit bourg de province, où elle craignait de s’ennuyer mais où de bien étranges événements se produisent. Robert Pattinson campe Edward Cullen, beau gosse taciturne et non-mort de son état, fils d’une famille ayant décidé de se nourrir exclusivement du sang des animaux pour ne pas nuire à la population humaine des environs. Heureusement, la région est riche en faune…

Mais entre Bella (son petit nom) et Edward, rien ne sera facile. Car une trop grande intimité pourrait réveiller en ce dernier des instincts aussi basiques et ancestraux que dangereux pour celle qui l’aime et qu’il aime… Le film installe bien l’atmosphère très particulière du récit, et la présentation des personnages est claire et efficace. Assez vite, cependant, les limites qui handicaperont les films suivants se révèlent: manque d’action, effets surnaturels peu spectaculaires, jeu des comédiens assez (voire très) limité. Reste que le succès fou de Twilight chez les jeunes, au cinéma comme dans les librairies, vient contester les clichés sur une génération cynique, dénuée de romantisme et fascinée par la violence…

Louis Danvers