Critique

Sons of Anarchy – saison 4

© BeTV
Guy Verstraeten
Guy Verstraeten Journaliste télé

Les plus célèbres mortards de la fiction actuelle reviennent pour une quatrième saison endiablée, toujours plus musclée, à tous points de vue… Costaud!

UNE SÉRIE FX CRÉÉE PAR KURT SUTTER. AVEC CHARLES HUNNAM, RON PERLMAN, KATEY SAGAL. ****

Dès ce vendredi 5 avril à 20h45 sur Be Séries.

Les Sons sont de retour sur Be TV. Et ça va faire mal! Après une troisième saison majoritairement établie en Irlande du Nord, le plus célèbre crew motard de la télé actuelle revient sur ses terres (fictives) californiennes. Charming peut donc à nouveau trembler sur ses bases, même si un nouveau shériff et un assistant du procureur ultra-zelé semblent bien décidés à calmer les ardeurs d’un groupe inéluctablement mené par Clay Morrow (Ron Perlman, toujours aussi massif) et son second naturel, Jax Teller (Charles Hunnam, bien dans le ton). La terrible rivalité entre les deux hommes continue à alimenter la trame narrative de la série, dans une saison qui voit le leadership de Clay toujours plus menacé. L’arrivée d’un cartel mexicain dans le jeu de quilles ne fait que renforcer les enjeux distillés par Kurt Sutter et son équipe de scénaristes.

Si la troisième saison s’était révélée assez décevante dans la mise en place, cette nouvelle volée d’épisodes rappelle aux fans que Sons of Anarchy est l’une des plus puissantes productions télévisuelles de son époque. Parfois un peu caricaturale dans son esthétique -Jax devient notamment de plus en plus « parfait », en époux fidèle et en chef aussi violent que juste-, la série compense ce manque relatif de nuances par une intensité et un punch assez singuliers, conjugués à un véritable talent pour dénicher de nouveaux personnages. On ne s’ennuie pas une seconde, comme ce sera le cas dans la saison 5, elle aussi très réussie.

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