Le Saturday Night Live, usine à talent
Amy Poelher, Kristen Wiig, Will Ferrell, trois acteurs au naturel hilarant mais pas seulement. Un point commun moins notoire les unit: ils ont été révélés au Saturday Night Live, le SNL pour les intimes. L’émission américaine de sketchs est une institution avec ses 40 ans d’existence et des rejetons talentueux à la pelle.
Après le Superbowl 2015 et ses traditionnelles interruptions publicitaires, le SNL n’a pas hésité à parodier les publicités jugées sexistes diffusées pendant les pauses. Le Saturday Night Live aime à (souvent gentiment) dépeindre la société américaine, avec un humour et un mécanisme bien huilés. Comme une habitude, le show s’amuse de l’absurde. Une intelligence et un second degré sans faille qui font sa pérennité. 40 ans après ses débuts, le SNL est toujours à l’antenne.
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Chaque samedi sur NBC, l’équipe permanente de comédiens « Not ready for the prime » (littéralement « pas prêts pour le direct ») du SNL propose un panel de sketchs ponctués d’interludes musicaux. Politique, culture, musique, tout y passe, un pied dans l’actualité. Un bon exercice pour les comédiens, et un bon tremplin. Parmi les « Not ready for the prime » qui se sont succédés, des talents comme Eddie Murphy, Tina Fey, Jimmy Fallon, Amy Poelher, Will Ferrell ou Adam Sander ont par la suite prouvé leur valeur à la télévision, au cinéma…
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Un peu par hasard, l’émission de divertissement a été créée en 1974 par Lorne Michaels. NBC cherchait à combler la tranche horaire du samedi soir après l’arrêt du talk show de Johnny Carson, quand Michaels est arrivé avec cette idée novatrice. Une émission à la présentation tournante, basée sur l’humour, ponctuée de faux journaux… Un concept original qui a beaucoup inspiré, notamment Les Nuls en France.
Le 15 février 2015, 40 ans après les débuts, Lorne sera à l’antenne pour célébrer la longévité de sa création, presque intacte. En 40 ans d’existence, le format n’a pas changé, les talents se sont succédés mais le charme s’érode. Le Saturday Night Live est devenu une usine, à la manière d’un Mickey Mouse Club ou d’une émission de téléréalité, la mécanique est propre (l’humour ne décape pourtant plus assez), l’intelligence et la dérision en plus. Alors que l’émission laissait la place à l’expérimentation à ses débuts (avec des interviews plus profondes qui faisaient encore plus savourer le reste), sa fadeur du début 2000 a presque failli la faire couler. Même si les dernières fournées ont enfanté les excellentes 30 Rock (Tina Fey) ou Parks and Recreation (Amy Poelher), le Saturday Night Live a aujourd’hui tendance à se reposer encore sur sa grandeur passée et sur des talents individuels.
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