Critique

À la télé ce mercredi soir: Les Chats persans

Les Chats persans © DR
Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

À leur sortie de prison, Negar et Ashkan décident de monter un groupe underground.

Funeste publicité. En novembre dernier, les frères Farazmand, le batteur et le guitariste des Yellow Dogs, étaient abattus par un autre musicien iranien dans leur appartement de Brooklyn où ils étaient partis tenter leur chance. Les Yellow Dogs, qui jadis répétaient sur le toit d’un immeuble à Téhéran dans un petit local de fortune insonorisé avec du carton pour ne pas se faire soupçonner et dénoncer par les voisins, s’étaient fait un petit nom grâce aux Chats persans. Prix spécial du jury « Un Certain Regard » à Cannes en 2009, le film de Bahman Ghobadi, tourné en 17 jours, plonge dans la scène underground iranienne et raconte le chemin de croix de deux jeunes rockeurs, Ashkan et Negar, en quête de musiciens, de passeports et de visas, pour quitter un pays où ils ne peuvent s’exprimer que dans la clandestinité. Une oeuvre chaotique, libre et vivante qui se promène intelligemment entre docu et fiction.

  • DRAME DE BAHMAN GHOBADI. AVEC NEGAR SHAGHAQHI, ASHKAN KOSHANEJAD, HAMED BEHDAD. 2009.
  • Ce mercredi 21 mai à 22h30 sur France 4.
L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content