À la télé ce lundi soir: L’Étau, d’Alfred Hitchcock

Kusenov, un haut fonctionnaire du KGB, son épouse et sa fille quittent l’ambassade soviétique de Copenhague. C’est en visitant la Manufacture royale danoise que Tamara Kusenov se rend compte qu’ils sont surveillés.

Ce n’est certes pas un des meilleurs films du grand Alfred Hitchcock, mais L’Etau (Topaz en v.o.) n’en reste pas moins un assez fascinant spectacle. Ce film d’espionnage haletant, signé par le maître du suspense, met en scène un agent du contre-espionnage français lancé sur la piste de fuites menant de l’OTAN à l’URSS en passant par Cuba. De quoi faire un scénario (adapté du roman de Léon Uris) plein de rebondissements, et donner à Hitch l’occasion de multiplier les morceaux de bravoure. Loin de James Bond, son rapport au récit d’espionnage préfère à l’exotisme et à la démesure une certaine rigueur. De nombreux acteurs français (dont Michel Piccoli et la piquante Dany Robin, sans compter Claude Jade que dirigea aussi Truffaut… un grand admirateur d’Hitchcock) sont de la partie. Pour la petite histoire, on notera que si le personnage joué par un autre comédien français, Philippe Noiret, marche à l’aide d’une canne, c’est parce que Noiret, grand passionné d’équitation, s’était blessé dans un accident de cheval…