Critique

À la télé ce jeudi soir: Rectify (saison 1)

Aden Young dans Rectify © Blake Tyers
Guy Verstraeten
Guy Verstraeten Journaliste télé

Avril 2013. Quelques jours à peine après avoir diffusé le dernier épisode de Top of The Lake, splendide mini-série sortie de l’imagination de Jane Campion, la chaîne américaine Sundance Channel enfonçait le clou avec Rectify.

Soit une fiction courte là aussi, en six épisodes (renouvelés depuis pour une deuxième puis une troisième saison), qui nous contait comment Daniel, condamné à mort 20 ans plus tôt, était relâché pour affronter un nouveau procès, suite à la découverte d’élément d’ADN ouvrant l’hypothèse de son éventuelle innocence. Surtout, Rectify nous montrait comment cet adolescent brisé devenu adulte allait tenter de se réadapter au monde, dans une bourgade du sud des Etats-Unis qui n’avait pas vraiment envie qu’on lui laisse une seconde chance.

Bouleversante par endroits, notamment dans les dialogues qu’entretient Daniel avec ses monstres de codétenus qui, pourtant, sont le ciment qui le lient à son humanité, la série de Ray McKinnon peine parfois à sortir de son rythme extrêmement contemplatif. Chaque mot semble pesé, soupesé, trop pesé. Rectify livre ainsi une petite musique douce et émouvante, bien écrite et admirablement jouée par Aden Young, mais dans une caravane presque à l’arrêt. N’empêche, la qualité générale de l’entreprise devrait vous convaincre d’y jeter au moins un oeil.

  • SÉRIE SUNDANCE TV CRÉÉE PAR RAY MCKINNON. AVEC ADEN YOUNG, CLAYNE CRAWFORD, ABIGAIL SPENCER.
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