Critique

À la télé ce jeudi soir: Inglourious Basterds

Inglorious Basterds © DR
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

On l’attendait au tournant. Et Quentin Tarantino, s’il en a laissé quelques-uns sur le bord de la route, s’en sort plutôt brillamment: son film de guerre, au bord du pastiche, est une réussite.

Iconoclaste, Inglourious Basterds l’est assurément! Quentin Tarantino y prend avec l’Histoire de la Seconde Guerre mondiale des libertés de fait et de ton particulièrement gratinées… Relevant brillamment et tout à la fois le défi du genre (le film de guerre) et de son contexte (le combat contre le nazisme), il nous offre un spectacle inventif, transgressif, excitant. Entre comédie et violence, souffle libertaire et cinéphilie passionnée, Tarantino ose rire du nazisme et de son antisémitisme ignoble. Mais son rire est libérateur, et ne choquera que ceux qui ne goûtent pas l’humour d’un Lubitsch défiant autrefois les mêmes tabous… en plein conflit, avec son génial To Be Or Not To Be de 1942. Les références de style vont vers Sergio Leone et Robert Aldrich (le réalisateur des Douze salopards). Christoph Waltz faisant figure de révélation avec son personnage d’officier SS couronné d’un Prix d’Interprétation au Festival de Cannes.

  • FILM DE GUERRE DE QUENTIN TARANTINO. AVEC BRAD PITT, MÉLANIE LAURENT, CHRISTOPH WALTZ. 2009.
  • Ce jeudi 5 juin à 20h30 sur La Une.
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