Critique

[à la télé ce soir] The L Word: Generation Q (saison 2)

© DR
Nicolas Bogaerts Journaliste

Lancé dans sa première version en 2004, The L Word poursuit avec Generation Q sa dynamique de soap opera classieusement écrit et produit, mené par un casting en reflet de la diversité et des guest stars occasionnelles et prestigieuses.

La série bénéficie d’un traitement qui élève le quotidien d’un groupe de femmes queer et trans à la place qui leur revient: dans la lumière. Bette, Sophie, Dani, Finley, Alice et Shane avancent dans les méandres de la réussite professionnelle, du couple et de son modèle daté, du polyamour, du sexe et des nouvelles définitions de l’identité. Dans la lignée de la première saison, la deuxième aborde avec une désarmante liberté de ton les conflits intergénérationnels, le dating saphique et trans, le racisme et l’homophobie institutionnalisés. Les arcs narratifs pléthoriques, tout comme les expérimentations esthétiques qui parsèment le récit peuvent dérouter, mais l’humour et la dynamique chorale de personnages profonds et complexes en font une série attachante et emblématique.

Série créée par Marja-Lewis Ryan. Avec Jennifer Beals, Rosanny Zayas, Arienne Mandi. ***(*)

Vendredi 19/11, 20h30, Be Séries.

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