Critique

[à la télé ce soir] The Crying Game

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Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

Le twist très audacieux du scénario oscarisé de The Crying Game est désormais connu de toutes et tous, vu son immense succès. Mais quel bonheur de (re)voir cette oeuvre captivante et intense.

Fergus: « Le problème, Dil, c’est que tu n’es pas une fille. » Dil: « Rien qu’un détail, bébé. Un détail. » L’échange entre le membre de l’IRA en fuite et la petite amie du soldat britannique que ce dernier avait kidnappé est un des grands moments du film de Neil Jordan. Fergus a vu son prisonnier mourir dans l’assaut de la police et lui a promis de retrouver sa copine, Dil. Laquelle lui fera vite éprouver de l’attirance, et même de l’amour. Au risque de rencontrer quelques grosses surprises… Le twist très audacieux du scénario oscarisé de The Crying Game est désormais connu de toutes et tous, vu son immense succès. Mais le bonheur pris à (re)voir cette oeuvre captivante est intense, tant l’écriture et la réalisation de Jordan sont subtiles, tant aussi l’interprétation de Stephen Rea (l’acteur fétiche du cinéaste) et de Jaye Davidson est remarquable. Le second nommé ne se destinait nullement au métier de comédien quand un assistant de casting le repéra dans une fête. Et après un second film (Stargate), il retourna vers le monde de la mode, où il travaille encore aujourd’hui.

Drame de Neil Jordan. Avec Stephen Rea, Jaye Davidson, Forest Whitaker. 1992. ****(*)

Lundi 23/08 à 22h55 sur Arte.

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