Critique

[à la télé ce soir] Sous-marins

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Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

Si l’utilisation du sous-marin à des fins militaires ne date pas d’hier, la bête trouve ses origines dans l’exploration des fonds marins.

La première utilisation d’un submersible sur un champ de bataille a eu lieu aux États-Unis durant la guerre de Sécession. C’était en 1864. Il possédait un sas pour aller fixer des mines sur les navires ennemis et était propulsé manuellement par une grosse hélice. Si l’utilisation du sous-marin à des fins militaires ne date pas d’hier, la bête trouve ses origines dans l’exploration des fonds marins. Exploration et fascination, menace et destruction: le documentaire de Tanja Dammertz et Anja Kindler raconte les deux facettes de l’engin. Beaucoup d’équipages ont perdu la vie dans ces sarcophages de métal (ils sont vite devenus une arme stratégique dans les conflits) mais au fil des décennies, les sous-marins n’ont cessé de se développer, profitant des fulgurantes évolutions technologiques. La diffusion de ce documentaire historique et bien ficelé en deux parties (Le Mythe des profondeurs et Risques en eaux profondes) s’inscrit dans le Winter of Oceans d’Arte, une programmation spéciale pour célébrer ces sources de vie et de beauté menacées par les activités humaines. Films (Master and Commander, La Vie aquatique…), docus (Prisonniers des Vikings, La Mer en peinture, Le Bateau: l’histoire d’une superproduction sous-marine), magazines… La chaîne franco-allemande se jette à l’eau.

Documentaire de Tanja Dammertz et Anja Kindler. ***(*)

Mardi 19/01, 20h50, Arte.

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