Critique

[À la télé ce soir] Sherlock Holmes: Jeu d’ombres

Robert Downey Jr et Jude Law dans Sherlock Holmes: A Game of Shadows. © Christopher Raphael/Warner Bros Pictures
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

Le premier épisode des nouveaux Sherlock Holmes signés Guy Ritchie avait fait quelque peu illusion.

Le premier épisode de cette nouvelle série de films consacrés au personnage de Sherlock Holmes avait fait quelque peu illusion, grâce à une reconstitution d’époque assez impressionnante et -surtout- au talent de Robert Downey, Jr., improbable mais séduisant interprète du détective privé créé par Arthur Conan Doyle. L’acteur américain endosse pour la seconde fois le rôle dans une intrigue où il est question d’attentats anarchistes, de tensions internationales, et de manigances criminelles pour entraîner les puissances européennes dans la guerre. Même appuyé sur quelques éléments historiques, le scénario verse rapidement dans un délire prétexte. Car les producteurs de cette suite semblent avoir pour seul public cible les ados fanas de jeux d’action. L’esthétique (soignée) du film, son découpage, son rythme, ses effets spéciaux abondants (mais clichés), vont dans ce seul sens, Holmes ne livrant que quelques rares déductions intellectuelles, comme pour brièvement rappeler ce que fut le Sherlock des romans. Downey, toujours charmeur, ne semble guère concerné, Jude Law (en docteur Watson) se fait pâle, et Guy Ritchie filme à l’estomac, signant un film vide, bruyant et profondément ennuyeux.

FILM D’ACTION/AVENTURES DE GUY RITCHIE. AVEC ROBERT DOWNEY, JR. , JUDE LAW, NOOMI RAPACE. 2011.

Ce samedi 28 janvier à 20h30 sur La Deux.

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