Critique

[À la télé ce soir] Possessions

© VERED ADIR/HAUT ET COURT TV
Nicolas Bogaerts Journaliste

Ce whodunnit barbouillé de surnaturel, de mystique et de néo-noir tend à faire se miroiter les multiples dimensions de l’étrangeté: l’inassimilable, l’inexpliqué, la folie.

Ses noces en Israël devaient être une fête. Mais pour Natalie (Nadia Tereszkiewicz), jeune Française expatriée, c’est un cauchemar. Au moment de découper le gâteau, une coupure de courant laisse, une fois les lumières revenues, son mari dans une mare de sang, et le couteau dégoulinant de rouge dans ses mains à elle. Alors que tout semble indiquer sa culpabilité, Natalie nie en bloc et trouve en Karim (Reda Kateb), un diplomate français chargé d’aider les ressortissants en difficulté, un allié inespéré. D’autant que le charme de la récente veuve ne laisse pas ce dernier indifférent. Ce whodunnit barbouillé de surnaturel, de mystique et de néo-noir tend à faire se miroiter les multiples dimensions de l’étrangeté: l’inassimilable, l’inexpliqué, la folie. Mais à force de vouloir jouer sur plusieurs tableaux, le scénario se perd en cours de route, laisse flotter les grumeaux pour finir en eau de boudin. Mêmes les talents de Kateb et Ascaride sombrent dans les stéréotypes hérités des thrillers passablement érotiques des années 90.

Série créée par Thomas Vincent. Avec Nadia Tereszkiewicz, Reda Kateb, Ariane Ascaride. **(*)

Samedi 26/12, 20h30, Be Séries.

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