Critique

[À la télé ce soir] Penny Dreadful: City of Angels

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Nicolas Bogaerts Journaliste

Ce spin-off introduit Magda (Natalie Dormer) dans la cité des Anges de 1938, un démon « shape shifter » venu se confronter aux gardien des morts mexicain, Santa Muerte.

Chaque passage des séries dans le Los Angeles des années 30 est l’occasion de visiter une série de lieux communs incontournables, comme d’autres scrutent sur les cartes ad hoc les villas des célébrités hollywoodiennes: ambiance sulfureuse, Art déco et folklore mexicain, meurtres rituels et occultisme, police corrompue. L’anthologie Penny Dreadful, série victorienne entre gothique et rococo, y trouve un terreau fertile pour déployer son univers hérité des publications horrifiques qui se glissaient sous le manteau dans le Londres du XIXe siècle. Ce spin-off introduit Magda (Natalie Dormer) dans la cité des Anges de 1938, un démon « shape shifter » venu se confronter aux gardien des morts mexicain, Santa Muerte. Ailleurs, les détectives Tiago Vega et Lewis Michener enquêtent sur un crime qui rappelle étrangement l’affaire du Dahlia Noir. Ce n’est pas là le seul clin d’oeil à James Ellroy de cette série éblouissante visuellement mais qui écarte un peu le propos entre clash des divinités, murmures du conflit mondial à venir, menaces nazies et blessures enfouies de l’Histoire.

Série créée par John Logan. Avec Natalie Dormer, Daniel Zovatto, Kerry Bishé. ***(*)

Vendredi 20/11, 20h30, Be Séries.

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