Critique

[à la télé ce soir] Nous paysans

© GUY PERRICHON - EDITIONS LES ARÈNES
Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

Dit par Guillaume Canet, ce documentaire retrace avec les principaux intéressés l’histoire d’un métier en péril et une révolution sans précédent.

« Nous avons tous dans nos familles un parent qui a été paysan. » C’est par ces mots, piqûre de rappel nécessaire aux urbanisés que nous sommes, que commence le documentaire de Fabien Béziat et Agnès Poirier. Alors qu’elle occupait jadis la majeure partie de la population française, l’activité agricole a chuté de manière vertigineuse. Dit par Guillaume Canet, qui a grandi dans un milieu rural et dont le père était éleveur de chevaux, Nous paysans retrace avec les principaux intéressés l’histoire d’un métier en péril et une révolution sans précédent. Depuis 1900, où les travailleurs de la terre vivaient au rythme de l’animal et des saisons, jusqu’à la transition chimique et aujourd’hui la nécessaire réinvention d’une agriculture plus soucieuse de l’environnement. Nous paysans raconte les gestes qui cassaient les corps, le travail nécessaire des enfants, les prêtres qui bénissaient les granges et les étables, les victimes de guerre avec leurs prothèses et leurs engins adaptés. Mais aussi la généralisation du tracteur, et le manque de reconnaissance du secteur.

Documentaire de Fabien Béziat et Agnès Poirier. ***(*)

Mardi 23/02, 21h05, France 2.

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