Critique

À la télé ce soir: Les Misérables

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Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

Si la mise en scène de Hooper fait illusion un temps, la lourdeur de l’ensemble a rapidement raison des meilleures intentions -c’est bien d’un sommet du kitsch pompier qu’il est ici question.

Des versions desMisérables, de Victor Hugo,le cinéma en a produites à la pelle, dont la dernière, pas plus tard qu’en 1998, du fait de Bille August. Celle de Tom Hooper diffère des précédentes en cela qu’elle est adaptée de la comédie musicale de Alain Boublil et Claude-Michel Schönberg. Conséquence directe: la confrontation entre Jean Valjean et Javert débute dans un grand barnum chanté, pli dont le film ne va plus se départir par la suite. Si la mise en scène de Hooper (auteur du multi-oscariséThe King’s Speech) fait illusion un temps, la lourdeur de l’ensemble a rapidement raison des meilleures intentions -c’est bien d’un sommet du kitsch pompier qu’il est ici question. Invités à donner de la corde vocale dans ce contexte ingrat, Russell Crowe et Hugh Jackman s’époumonent, en vain, à tenter de sauver ce qui peut l’être. On sera toutefois reconnaissant au livret d’avoir prévu la disparition de Fantine/Anne Hathaway après une demi-heure, épargnant un tant soit peu les tympans des spectateurs. Un supplice.

COMÉDIE MUSICALE DE TOM HOOPER. AVEC RUSSELL CROWE, HUGH JACKMAN, ANNE HATHAWAY.

Ce vendredi 29 mai à 21h50 sur La Une.

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