Critique

À la télé ce soir: La Grande bouffe

Andrea Ferreol et Philippe Noiret © DR
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

Avec la plantureuse Andrea Ferreol en égérie charnelle d’un excellent trio Piccoli-Mastroianni-Tognazzi, un régal d’humour décalé, de provocation bien comprise et de mauvais goût accusé.

Le plus transgressif des cinéastes italiens de l’époque après Pasolini mit le Festival de Cannes sens dessus dessous avec cette farce hilarante et funèbre, doublée d’une réflexion morale sur la société de consommation. Une atmosphère de scandale accompagna en effet la présentation d’un film où Lucullus embrasse Eros et Thanathos. C’est l’histoire de quelques amis gastronomes qui organisent un repas « terminal » aussi abondant que délirant, et se nourrissent « à mort » lors d’un week-end où une jeune femme sensuelle se joint à leurs suicidaires agapes… Avec la plantureuse Andrea Ferreol en égérie charnelle d’un excellent trio Piccoli-Mastroianni-Tognazzi, un régal d’humour décalé, de provocation bien comprise et de mauvais goût accusé. Certains firent la fine bouche, mais La Grande Bouffe eut raison de leur frilosité. Il percute encore aujourd’hui.

COMÉDIE DE MARCO FERRERI. AVEC MARCELLO MASTROIANNI, UGO TOGNAZZI, MICHEL PICCOLI. 1973.

Ce lundi 25 mai à 00h50 sur France 2.

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