Critique

À la télé ce soir: La Dame de Shanghai

La Dame de Shanghai de Orson Welles © DR
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

Deux films du génial Orson Welles, deux polars (très) noirs et inventifs, et deux séquences d’anthologie valant à elles seules d’y regarder.

Dans La Dame de Shanghai (dimanche, 20h45), c’est une poursuite échevelée, aboutissant dans les entrailles d’une attraction foraine où des miroirs multiplient les reflets des personnages sur le mode du trompe-l’oeil, offrant des images illusoires sur lesquels on tire en vain… Dans La Soif du mal (lundi, 20h50), c’est le formidable plan-séquence qui ouvre le film, situé à la frontière américano-mexicaine que passent les héros (un policier et sa femme en voyage de noces) avant qu’une explosion meurtrière se déclenche… Deux très grands moments de cinéma, pour deux films séparés d’une douzaine d’années mais portant la même griffe inspirée d’un cinéaste extraordinairement inventif et aimant creuser les ténèbres de l’âme humaine. Welles joue lui-même un marin entraîné dans une machination (La Dame…), puis -avec une délectation morbide- un flic corrompu (La Soif…). Une infinie noirceur étant le point commun de deux oeuvres aussi captivantes qu’étranges.

LA DAME DE SHANGHAI, FILM NOIR D’ORSON WELLES. AVEC ORSON WELLES, RITA HAYWORTH, EVERETT SLOANE. 1946.

Ce dimanche 10 mai à 20h45 sur Arte.

LA SOIF DU MAL, FILM NOIR D’ORSON WELLES. AVEC CHARLTON HESTON, JANET LEIGH, ORSON WELLES. 1958.

Ce lundi 11 mai à 20h50 sur Arte.

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