Critique

[à la télé ce soir] L’or se barre

© PARAMOUNT PICTURES
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

Préparation, action, fuite en voiture, coups du sort inattendus: les ingrédients devenus classiques sont réunis, pour un cocktail réussi où Michael Caine fait flèche de tout bois.

Dans les années 60, le cinéma anglais se découvrit presque simultanément un goût marqué pour les films de gangsters classieux et un acteur formidable, venu de la lower class et doté d’un accent cockney prononcé: Michael Caine. Les deux se combinent au mieux dans L’or se barre (The Italian Job en VO), une tranche de cinéma de genre carrément excitante et spectaculaire en diable. C’est l’histoire d’un malfrat londonien, tout juste sorti de prison, qui récupère les données d’un casse en Italie, planifié par un braqueur britannique qu’a refroidi la mafia. Une équipe sera formée pour un voyage à Turin avec pour objectif de voler 4 millions en lingots d’or… Préparation, action, fuite en voiture (des Mini tiennent la vedette), coups du sort inattendus: les ingrédients devenus classiques sont réunis, pour un cocktail réussi où Michael Caine fait flèche de tout bois. À noter, les cascades automobiles sont signées Rémy Julienne, l’as français décédé en janvier.

Film de casse de Peter Collinson. Avec Michael Caine, Noël Coward, Benny Hill. 1969. ****

Lundi 28/06, 22h45, Arte.

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