Critique

[à la télé ce soir] Johnny Guitare

© PARAMOUNT PICTURES
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

Un film culte par excellence, vu et revu sans jamais s’en lasser, beaucoup considérant Johnny Guitare comme un des plus beaux films de l’Histoire du cinéma.

Lui-même réalisateur culte (pour la Nouvelle Vague française, pour Wim Wenders qui lui rendra plusieurs fois hommage), Nicholas Ray y déploie ses talents avec une éloquence, une intensité dramatique et un flair visuel sortant assurément de l’ordinaire. Sterling Hayden interprète Johnny, un cow-boy musicien qui vient d’être engagé dans le saloon que possède Vienna (Joan Crawford), un établissement situé en plein désert mais que l’arrivée du chemin de fer peut transformer en affaire en or. Détestée par les notables locaux et spécialement par Emma (Mercedes McCambridge), Vienna pourra compter sur Johnny mais avant tout sur ses propres forces. Car c’est un des premiers westerns ouvertement féministes qui s’offre à notre regard en couleurs sublimes, en clash de passions exacerbées, en affrontements paroxystiques, en beauté convulsive.

Western de Nicholas Ray. Avec Joan Crawford, Sterling Hayden, Scott Brady. 1954. ****(*)

Dimanche 10/10, 20h55, Arte.

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