Critique

[À la télé ce soir] Je ne sais pas si c’est tout le monde

© DR
Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

Il y avait des indices. Des concerts avec une voix off. Des chansons qui parlaient de cinéma, paraphrasaient Truffaut et fantasmaient Fanny Ardant. Quelques clips aussi. Vincent Delerm a toujours été fasciné par le 7e art et pour ses grands débuts derrière la caméra, il débarque avec un étrange objet filmique sous le bras. Entre docu et fiction, couleur et noir et blanc, Je ne sais pas si c’est tout le monde est une histoire de souvenirs et de sensations. De moments et d’atmosphères. Albin de la Simone, Alain Souchon… Delerm a questionné des proches, personnalités publiques et anonymes. Ils évoquent des choses qui comptent et leur font de l’effet, partagent des détails qui les ont marqués. Ça parle de s’installer avec celle qu’on aime, de rester dans les tribunes après un match de foot, de faire ses premiers pas sur scène. D’une passion pour le dessin, d’amour pour la breakdance et de flûte traversière. Sur une idée de Julie Gayet qui lui a suggéré d’écrire un film qui ressemble à ses concerts, Delerm s’est lancé. Il a rassemblé des éléments disparates: des histoires de flipper, des rêves de devenir parents… Jean Rochefort se souvient de son enfance et participe à sa dernière journée de tournage. Quelques moments magiques et d’autres un peu horripilants pour un film musical et photographique.

Documentaire de Vincent Delerm. ***

Mercredi 8/01, 22h30, Arte.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content