Critique

[À la télé ce soir] Elton john, a singular man

Elton John en concert © Ernst Vikne
Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

Terne portrait de l’un des personnages les plus flamboyants de la pop music.

Fin des années 60, Chris Blackwell, le fondateur d’Island, reçoit les maquettes d’incroyables chansons portées par une voix sublime. Quand il voit arriver un petit chauve avec des lunettes et lui suggère de les faire interpréter par d’autres comme Robert Palmer, il se frotte à un refus catégorique. Blackwell vient de passer à côté d’Elton John. L’anecdote racontée par Pascal Nègre, PDG d’Universal France, est l’un des rares bons moments de ce décevant documentaire. Terne portrait de l’un des personnages les plus flamboyants de la pop music. L’enfant timide, petit et potelé, ses lunettes et ses tenues extravagantes, son génie au piano et son association avec Bernie Taupin… La diva capricieuse qui s’abîme dans l’excès, son homosexualité et ses soirées chez la Reine mère ne sont ici qu’effleurés par des interlocuteurs sans grand relief (quelques critiques musicaux et amis) accumulant les banalités et dans une interview d’Elton himself. Parvenir à nous ennuyer en 52 minutes avec la vie de pareil personnage tient presque de l’exploit.

DOCUMENTAIRE DE CHRISTIAN WAGNER.

Ce samedi 9 janvier à 22h30 sur Arte.

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