Critique

À la télé ce soir: Boardwalk Empire (saison 4)

Boardwalk Empire © HBO
Guy Verstraeten
Guy Verstraeten Journaliste télé

C’est peut-être la saison la moins passionnante d’une série qui restera comme l’une des dix ou quinze meilleures de l’Histoire.

Autant dire qu’on garde une qualité certaine avec le retour de Nucky Thompson (impérial Steve Buscemi), débarrassé de l’halluciné Gyp Rosetti (Bobby Cannavale, récompensé par un Emmy Award pour sa prestation, dans une saison 3 menée tambour battant), mais confronté à un nouvel ennemi particulier en la personne du Docteur Narcisse, héraut de la cause noire et mafieux de première. Vieillissant, sentant sa superbe décliner un peu, Nucky doit composer avec les figures montantes de la pègre de New York ou de Chicago, Al Capone en tête… La reconstitution de la Prohibition est toujours aussi soignée, comme l’est globalement une série qui a toujours frôlé la perfection, tant dans la complexité des enjeux que dans l’écriture et l’interprétation. Assez sous-estimée depuis une première année où elle avait raflé les Golden Globes de la Meilleure série dramatique et du Meilleur acteur, Boardwalk Empire a tiré sa révérence il y a quelques mois. Presque sur la pointe des pieds.

SÉRIE HBO CRÉÉE PAR TERRENCE WINTER. AVEC STEVE BUSCEMI, MICHAEL SHANNON, KELLY MACDONALD.

Dès ce lundi 29 juin à 22h55 sur La Deux.

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