Critique

[à la télé ce soir] Barry Lyndon

© WARNER BROS
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

L’image et la réalisation de Kubrick sont en tout point admirables. Sublimes. Quatre fois oscarisé, un film marquant.

Préparant la sortie de Barry Lyndon en Belgique, Stanley Kubrick fit repeindre en noir mat une des salles de cinéma qui désirait projeter le film chez nous. Le grand -et puissant- réalisateur voulait ainsi s’assurer que les spectateurs puissent bénéficier des meilleures conditions pour apprécier l’éclairage à la bougie des scènes nocturnes du film… Une preuve d’exigence parmi beaucoup d’autres pour un cinéaste aussi génial qu’ambitieux, et dont Barry Lyndon est un des chefs-d’oeuvre. Adapté du roman picaresque et satirique de Makepeace Thackeray Mémoires de Barry Lyndon (paru dans les années 1840), il relate la trajectoire d’un Irlandais ambitieux et sans scrupule, joué par Ryan O’Neal. Au XVIIIe siècle, celui-ci entame une ascension sociale irrésistible jusqu’à ce qu’elle plonge vers la déchéance. La peinture de moeurs et de caractères est grinçante, cruelle. L’image et la réalisation de Kubrick sont en tout point admirables. Sublimes. Quatre fois oscarisé, un film marquant.

Drame historique de Stanley Kubrick. Avec Ryan O’Neal, Marisa Berenson, Leon Vitali. 1975. *****

Vendredi 17/12, 21h20, La Troi.

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