Critique

[à la télé ce soir] Baraki

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Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

Cette nouvelle série humoristique belge s’empare de la figure repoussoir du baraki pour en proposer une variation légère et pleine de clichés. Difficile de déterminer, au bout des deux épisodes mis à disposition, si elle les renforce, les déconstruit ou en invente de nouveaux.

Dans le village wallon fictif de Marsoux, Larissa Berthet vit sous le même toit que ses rejetons Didier (et sa copine Cynthia), Jessica, Timmy et Yvan, le grand frère adoptif, placé là enfant et jamais reparti. Au programme: expédients, petits boulots, combines foireuses et tuning. De coups de tête en coups du sort, cette tribu tonitruante et dépourvue de surmoi affronte les méchancetés de son entourage, tente de surmonter sa bêtise crasse pour montrer son bon coeur. Bienvenue chez les p’tits qu’on spotche! Sans la tendresse foutraque qu’un P’tit Quinquin montrait pour ses personnages, Baraki enchaîne les gags parfois drôles, les accents et les looks forcés dans une ambiance qui rappelle Strip Tease (la famille De Becker, en 1992), quelques sketches de Dikkenek ou La Merditude des choses.

Série créée par Julien Vargas et Peter Ninane. Avec Julien Vargas, Pierre Nisse, Laura Sépul. **(*)

Jeudi 01/04, 20h30, Be 1.

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